03 juillet 2007

De Clercq à boulets rouges vifs


Jean Pierre De Clercq, candidat à la présidence du PS était ce matin mon invité sur Bel RTL (l’interview se trouve à la seconde moitié de ce podcast ).


Vous y entendrez une attaque en règle contre Elio Di Rupo qui, selon De Clercq, se sert du PS comme un « marche pied pour ses ambitions ». Très clairement c’est l’homme qui est visé, même si l’ancien député permanent du hainaut affirme aussi incarner une autre ligne : « Nous avons perdu à gauche un pan de nos électeurs naturels par une politique du ‘ratissez large’ »

De Clercq qui se défend d’être soutenu par Van Cau, refuse l’étiquette de parvenu et affirme que son président a divisé les socialistes à Charleroi « il a soufflé sur les braises et n’a pas pris les bonnes décisions ».


« Que la justice fasse des enquêtes, très bien, qu’elle déploie des moyens disproportionnés à Charleroi, c’est excessif » glisse-t-il après avoir évoqué Paul Magnette , « je ne comprends pas comment avec 23 conseillers l’envoyé de Monsieur Di Rupo a pu ne pas obtenir le maïorat pour le parti socialiste. »


Pour l’instant, De Clercq fait cavalier seul : aucun ténor, même de second rang, n’a annoncé son intention de voter pour lui. Les réunions où il s’oppose, fédération après fédération, à Elio Di Rupo étant à huis clos, l’interview de ce matin aura donné une idée des débats internes au PS… et de leur violence.

2 commentaires:

Ø a dit…

Il vous reste à "soudoyer" un militant du PS et à l'équiper d'un enregistreur discret.

Anonyme a dit…

Jean-Pierre De Clercq a bien du courage de vouloir affronter Elio Di Rupo mais il faudra plus que cela pour réintroduire la culture du débat au sein du PS. On peut regretter qu'un véritable outsider ne soit pas présenté à cette élection, preuve qu'Elio est toujours bien l'empereur du parti!!!
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